THEODORT
Theodort explore de nouvelles sonorités et s'appuie sur l’expérience d’un premier essai réussi : le titre « Atisuba» (à demain, dans le dialecte dendi du Bénin) sorti durant l’été 2022. Ce morceau Afrobeats, à la production chaloupée, est le socle de ce qui va forger l’identité musicale d’« Imad » : une musique mélange d’Afropop, d’Amapiano (style de House sud-africaine) d’Afro-gospel et de Fuji - genre musical né dans les années 60 au sein de la communauté Yoruba du Nigeria. Theodort expérimente. Il chante sur « BB » qu’il envisage très vite comme l’intro de son album. Il invente des gimmicks comme « Wayeh » ou « Toko dombi » qui lui donnent les titres et les refrains de deux morceaux. Durant toute l'année 2023, il pense la musique comme une activité centrale dans sa vie et travaille sur des morceaux plus personnels ; porté par cette volonté qui ne le quitte pas depuis les premières BDs gribouillées : « raconter des histoires. » À mesure que ce premier album prend forme, une vision s’impose. On l’entend sur l’outro de cet album. Entre les lignes rappées, les passages chantés, le piano, la guitare, les chœurs et cette douce mélodie : « Quand on dit on va le faire, nous on le fait en vrai. » Theodort se présente sur 15 titres dans son premier album « Imad ». Iribin nãte. On l’a vraiment fait, en dendi.